“L’Argentin a longtemps été comparé à Cecilia Bartoli, qui fut sa Cléopâtre dans le somptueux Giulio Cesare de Haendel dirigé par Marc Minkowski à l’Opéra de Zurich en 2005 avant de devenir aussi une partenaire au disque. Lui n’avait pas 24 ans. Etre pris pour le clone au masculin de la diva italienne n’a sans doute rien pour déplaire à celui qui sera bientôt le premier contre-ténor depuis trente ans à remporter en 2011 la prestigieuse récompense musicale italienne Premio Abbiati. N’a-t-il pas, comme elle, cette furia virtuose qui, de l’avis même de ses collègues contre-ténors, et ils sont aujourd’hui légion, le rend insurpassable ? Un timbre ambré, trois octaves triomphantes, avec une puissance inhabituelle pour ce type de voix – graves fièrement poitrinés, aigus ardemment projetés, en passant par un médium ductile.”

(Translated)

“The Argentinian has long been compared to Cecilia Bartoli, who was his Cleopatra in Handel’s sumptuous Giulio Cesare conducted by Marc Minkowski at the Zurich Opera in 2005 before also becoming a recording partner. He was not 24 Being mistaken for the masculine clone of the Italian diva probably has nothing to displease the man who will soon be the first countertenor in thirty years to win the prestigious Italian musical award Premio Abbiati in 2011. Doesn’t he, like her, have that virtuoso furia which, even in the opinion of his countertenor colleagues, and they are now legion, makes him unsurpassable? An amber timbre, three triumphant octaves, with an unusual power for that type of voice – proudly chesty lows, fiery projecting highs, through a ductile midrange.”

Le Monde