“Franco Fagioli, Romeo, héroe de la noche, puso toda su ciencia y su arte en caracterizar el personaje. No escatimó efectos vocales de gran virtuosismo y de la mayor dificultad: trémolos, adornos de todas clases, fraseo impecable, respiración al límite de lo posible, todo ello con justeza musical, sin fatiga ni dificultad aparentes.”

Ópera Actual

“Romeo, originally written for a castrato, was sung by countertenor Franco Fagioli whose vivid portrayal commenced with manly playfulness before descending into the depths of despair, all conveyed in languidly spun phrases which seemed to show almost disturbing breath control. It’s a role which demands constant exploration of a wide vocal range while simultaneously requiring huge theatricality from the singer. Fagioli was a tour de force.”

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“Le rôle de ce Roméo est, depuis la renaissance de l’œuvre à Salzbourg, dévolu à Franco Fagioli. Le contre-ténor argentin est sans doute l’artiste lyrique qui a la technique et les capacités vocales permettant d’aller au plus près de ce qu’étaient les performances des castrats. Son ambitus est remarquable, ses suraigus comme ses graves et surtout les descentes vertigineuses entre ses notes extrêmes se font sans rupture de registre avec beaucoup d’aisance. Il ornemente, il vocalise, il trille sans effort apparent et sa voix très spéciale comporte incontestablement une signature vocale très personnelle qui le classe à part dans la grande famille des contre-ténors.”

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“En Roméo, Franco Fagioli, exceptionnellement doté de cheveux pour mieux ressembler à Napoléon, trouve là un rôle à la mesure de son immense ambitus, qu’il sert par des lignes nourries d’un souffle inépuisable. Ses ornementations constantes et fleuries se mélangent à son vibrato creusé dans une virtuosité impressionnante.”

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“Franco Fagioli se régale dans son rôle, aussi visiblement que le public devant sa prestation. Ravi d’incarner le légendaire Roméo, il entre sur le plateau tout sourire et bravache (tout à fait seyant pour cette première scène où il a infiltré le clan des Capulet et se moque d’eux avant d’être foudroyé d’amour à la vue de Juliette). Le contre-ténor fend ainsi la scène en enchaînant les nobles postures d’un danseur classique, mais c’est surtout de la voix qu’il fend les airs. Dans sa signature vocale typique, il passe d’un grave marqué de ténor à sa tessiture de contre-ténor, dans les cimes. En chemin il multiplie les ornements, vocalises et trilles, en des bouquets de notes ou en variant l’intensité de la projection et des sanglots vibrants. Il ne manque d’ailleurs jamais de souffle, au contraire : il se plaît à rallonger encore la durée de ses phrasés et ses longues tenues conclusives, et il y rajoute encore des soupirs amoureux.”

Ôlyrix

“Franco Fagioli et Adèle Charvet incarnent à nouveau Roméo et Juliette. Le contre-ténor est sans doute le seul, aujourd’hui, à pouvoir reprendre ce rôle créé par le castrat Crescentini, grâce à la longueur de sa tessiture, ses registres parfaitement unis, une agilité à toute épreuve.”

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